Si tous les bonheurs arrivent parfois en même temps, il faut savoir mesurer ces instants-là et les faire durer le plus longtemps possible. Pour Simon Elisor, la période est belle, avec notamment ce doublé inscrit vendredi dernier à Bastia-Borgo (1-3) qui permet au FCVB de rester au contact de Bourg et des autres (Concarneau, Annecy un peu plus loin), à sept journées de la fin. Voilà le bon moment pour sonder l’ambition du meilleur buteur caladois, avant la venue de Cholet, vendredi à Armand-Chouffet, cette maison où Villefranche doit aussi retrouver le parfum de la victoire.
Vous sortez d’une victoire plutôt surprenante à Borgo (1-3), une équipe qui n’avait pas perdu depuis le 5 novembre à domicile. C’est un soulagement après vos deux revers consécutifs (Annecy, Saint-Brieuc) à Chouffet ?
“S’imposer là-bas, ce n’est pas facile, pour personne. On a fait une première mi-temps où on s’est fait un peu bougés pendant trente minutes. On n’était pas trop dedans. Puis on s’est réveillés, on a mis de l’impact, on a gagné des duels, cela nous a reboostés. Un facteur a compté : la détermination. On a su reprendre le dessus, en retrouvant tous nos qualités.”
Vous évoquez la détermination. C’est ce qui vous a manqué pendant votre mauvais passage de janvier-février ? C’est quoi finalement la détermination pour un attaquant ?
“Pour moi, c’est aider l’équipe dans le travail défensif, ne pas penser qu’à mettre ses buts. Pour un attaquant, la détermination se retrouve aussi dans les appels de balle, c’est montrer un peu plus de mordant quand on est devant le but, en passant devant un défenseur. Ce sont ces petits détails qui font la différence. ”
Vous diriez quoi de votre début d’année 2022, quand les buts ne venaient pas ?
“On a connu un trou en janvier, collectivement. Quand je ne marquais pas je me disais que je parvenais quand même à me créer des occasions. Pour un attaquant, ça reste important. J’essayais de me convaincre que ça…