Dire qu’il se passe quelque chose avec Carlos Alcaraz relève de l’euphémisme. Demi-finaliste voilà deux semaines à Indian Wells, où il n’avait cédé que face à Rafael Nadal, le revoilà à nouveau dans le dernier carré à Miami. Tout, chez lui, invite au superlatif. Ses résultats. Son jeu. Son attitude. Ce qu’il est. Ce qu’il fait. Ce qu’il dégage. Une forme d’évidence qui nous murmure à l’oreille qu’il incarne l’avenir du tennis. Peut-être n’est-il pas si loin d’en être le présent. Oui, il se passe quelque chose avec Carlos Alcaraz. Tout le monde peut le sentir et ce parfum-là possède des effluves presque inédits.
Un combat de Titans sous le vent : comment Nadal est venu à bout du coriace Alcaraz
Depuis quand n’a-t-on pas vu un joueur de cet âge aussi fort ? A minima, sans doute depuis Rafael Nadal. Carlos Alcaraz n’a pas encore 19 ans. Il les fêtera au mois de mai. 19 ans, c’est l’âge auquel Nadal avait remporté le premier de ses 21 titres du Grand Chelem, en 2005. Son compatriote n’en est pas encore là. Pour le champion de Manacor, tout s’était accéléré au printemps 2005, qu’il avait abordé aux portes du Top 30, à l’entame de la saison sur terre battue. Deux mois et demi plus tard, il était numéro 2 mondial, avait décroché son premier Masters 1000 et donc ouvert son palmarès en Grand Chelem, à Roland-Garros.
ATP Miami
Un premier set serré, puis Ruud s’est envolé pour franchir un cap en Masters 1000
IL Y A 3 HEURES
Avec Nadal aussi, il était “facile” d’avoir ce pressentiment. Cette même forme d’évidence. Surtout sur terre battue. Chez Alcaraz, la donne est différente. Il est sans doute un joueur plus complet que ne l’était Rafa au même âge, mais le niveau de son aîné était déjà tellement invraisemblable sur sa surface fétiche qu’il était plus proche de rafler des grands titres. Alcaraz, lui, ne possède encore que deux tournois à son palmarès. On notera, quand même, qu’en cas de titre dimanche en Floride, il…