Publié par :Emmanuel Paul
Français   | Temps de lecture : minutes

 

D’influences
extérieures ?  Le moins
qu’on puisse dire, c’est que la réaction de l’Agence dirigée par le Polonais
Witold Banka, dans certaines affaires de dopage, donne des raisons de croire qu’elle
n’est pas au-dessus de tout soupçon. Et même de douter du statut d’institution
indépendante dont elle se réclame. En témoigne ces affaires : Mo Farah,
British cycling, John Gleaves, Roberto Salazar.

L’affaire
Mo Farah

L’affaire
Mo Farah interpelle également. Fer de lance du Nike Oregon Project dont Alberto
Salazar était l’entraîneur, le coureur britannique a bénéficié de 2011 à 2017,
de l’expertise de ce dernier. Quadruple champion olympique (5000-10 000 m),
sextuple champion du monde, Farah avait pris ses distances à la suite du
rapport dévoilé par l’USADA sur les méthodes de Alberto Salazar et l’avait
contraint à nier toute implication dans le dopage. Par la suite, un
documentaire de la BBC a révélé que Mo Farah, a menti à l’Agence antidopage
américaine en 2015 au sujet d’injections de compléments à base de L-carnitine,
peu avant le marathon de Londres 2014. Avant de se raviser et de changer de
version. Il nie toujours avoir recouru à des pratiques interdites.

L’AMA
avait décidé d’enquêter sur tous les athlètes qui s’étaient entraînés avec
Alberto Salazar, l’entraîneur du Nike Oregon Project. Mais dans cette affaire,
la révélation de l’Agence antidopage du Royaume-Uni (UKAD) amène à porter un
regard inquisiteur sur l’Agence mondiale antidopage. Elle avait fait savoir
qu’elle n’avait reçu aucune demande de l’AMA pour réanalyser les échantillons
de sang et d’urine de Farah. « Sur le sujet spécifique du projet Nike
Oregon, en novembre 2019, nous avons proposé de manière proactive d’aider
l’AMA dans ses efforts et, à ce jour, nous n’avons reçu aucune demande
d’assistance de ce type », a révélé l’agence britannique. Alberto Salazar,
l’ex-entraîneur…

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