Publié par :Emmanuele Paul
Français   | Temps de lecture : minutes

 

Kylian Mbappé a inscrit un doublé, bien aidé par l’activité côté gauche de Lucas Digne, mardi 29 mars à Villeneuve-d’Ascq.

On a souvent loué ou fustigé le pragmatisme de Didier Deschamps. Ses partisans lui ont attribué les victoires, ses détracteurs en faisaient la cause d’un jeu trop frileux. En moins de six mois, cette rengaine s’est démodée. En place depuis 2012, l’homme fort des Bleus a attendu presque dix ans pour effectuer une mue tactique.

Mardi 29 mars, lors d’une large victoire face à l’Afrique du Sud (5-0) à Villeneuve-d’Ascq, l’équipe de France a encore étrenné, comme quelques jours plus tôt contre la Côte d’Ivoire à Marseille (2-1), un système en 3-4-3 (trois défenseurs, quatre joueurs en milieu de terrain, trois attaquants), qui n’a pas peur d’accepter un peu de déséquilibre – longtemps un gros mot pour Didier Deschamps – pour mieux surprendre son adversaire. Et par deux fois, malgré le contexte amical de ces rencontres, les spectateurs ont eu le droit à des matchs plaisants, loin de certaines représentations poussives du passé.

Après la victoire contre les Ivoiriens, Didier Deschamps assumait sa nouvelle philosophie, et ses risques. « On peut se retrouver en un contre un. Sinon, on se retrouve à cinq défenseurs derrière et ce n’est pas ce que je veux, a-t-il osé. Je ne choisis pas ce système pour verrouiller, mais pour créer plus de danger. La Côte d’Ivoire nous a posé des problèmes sur le côté gauche, mais elle n’a pas résolu ceux qu’on lui a posés. »

Contre une opposition des Bafana Bafana, moins redoutable que celle offerte par les Eléphants, les Bleus n’ont pas eu à s’inquiéter d’un éventuel manque de prudence. Non qualifiée pour le prochain Mondial, l’Afrique du Sud a…

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