Publié par :Emmanuele Paul
Français   | Temps de lecture : minutes

 

Dans la famille « titi offensif », il y a l’aîné, Kingsley Coman, entré en équipe de France de football en novembre 2015. Six ans plus tard, c’était au tour de Moussa Diaby de connaître son baptême du feu avec les Bleus. Appelé pour la première fois pour les deux matchs amicaux contre la Côte d’Ivoire (25 mars) et l’Afrique du Sud (29 mars), Christopher Nkunku complète le triptyque en attaque de ces joueurs originaires de Paris ou de sa banlieue et formés au Paris-Saint-Germain.

Au total, huit des vingt-trois joueurs convoqués par le sélectionneur, Didier Deschamps, font partie de ces « titis » passés par le centre de formation du PSG. Aux trois déjà cités s’ajoutent les gardiens Alphonse Areola et Mike Maignan, les milieux Adrien Rabiot et Mattéo Guendouzi ainsi que le défenseur Presnel Kimpembe.

Mais seul ce dernier est encore pensionnaire du club de la capitale, dans lequel il est difficile de se faire une place après sa formation. Les horizons financiers offerts par la prise de pouvoir des Qataris en 2011 ont marqué l’avènement d’une politique sportive nouvelle. Cette dernière repose essentiellement sur le recrutement de stars mondiales, souvent étrangères, dans une double perspective de rayonner et d’être rapidement performant au plus haut niveau.

Kingsley Coman a vite compris que ce besoin immédiat du résultat allait avoir raison de son bail parisien. « Ce qui est difficile dans la situation du PSG, c’est qu’ils veulent des résultats tout de suite. Avec le développement des jeunes (…), il faut attendre trois ou quatre ans. Peut-être qu’ils n’avaient pas cette patience-là », analysait le natif de la capitale, invité du Canal Football Club dimanche 20 mars. Il a rejoint la Juventus Turin…

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