
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop), en accord avec la Fédération internationale de basket-ball (FIBA), a décidé, jeudi 24 mars, de ne plus retenir le hall 6 du Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris comme site de compétition pour la phase préliminaire du tournoi olympique de basket-ball.
Les équipes du Cojop assurent que leur décision n’est pas liée à la fronde des basketteurs français, menée notamment par Evan Fournier depuis une semaine, mais par des considérations techniques : le hall de la Porte de Versailles, rénové il y a deux ans en pleine épidémie de Covid-19, n’offrirait pas des garanties de luminosité conformes aux standards internationaux des grandes salles de basket. Il apparaissait trop compliqué de créer un éclairage répondant aux exigences de diffusion audiovisuelle sans éblouir directement les joueurs – ou indirectement, par réflexion sur le parquet.
Difficile, pourtant, de ne pas voir dans la volte-face du Cojop une réponse à la fronde des stars du basket français. Eux qui sont habitués à évoluer dans les plus grandes salles du monde goûtaient peu à la mi-mars de devoir jouer dans un hall qui accueillait encore au début du mois le village des ânes du Salon de l’agriculture. Question de prestige également : si tous les sports sont égaux aux Jeux olympiques, le basket – le sport collectif roi aux JO – comme l’athlétisme ou la natation attirent le plus grand nombre de téléspectateurs.
« Comment peut-on accepter de voir le basket, le sport collectif le plus populaire aux JO, être envoyé dans le Parc-Expo ? Plafond trop bas, salle pas adaptée », avait raillé sur Twitter Evan Fournier.
Isidore de Braize et moi arrivant au Hall 6 du Parc…