
Mardi 29 mars, à Konya, en Turquie, l’équipe d’Italie va disputer l’un des matchs de football les plus inutiles de son histoire. Les tifosi espéraient pourtant autre chose que ce rendez-vous des perdants, sans enjeu, face aux Turcs. Battus (1-0), jeudi 24 mars à Palerme, par la Macédoine du Nord, 67e nation au classement de la Fédération internationale de football (FIFA), les Azzurri ont été éliminés des qualifications à la Coupe du monde 2022 (du 21 novembre au 18 décembre), comme en 2018 face à la Suède. Macédoniens du Nord et Portugais, bourreaux de la Turquie, se disputeront, eux, un billet aller pour le Qatar.
Le retour sur terre pour l’équipe d’Italie est violent. Après son triomphe en finale du Mondial 2006 face à l’équipe de France, à Berlin, la Squadra Azzura va, pour la deuxième fois consécutive, rater cette compétition.
L’Euro, simple éclaircie dans la nuit
Certes, entre-temps, la Nazionale a disputé deux finales du championnat d’Europe. L’une perdue face à l’Espagne, en 2012, l’autre gagnée face à l’Angleterre lors du dernier Euro, en 2021. Ce succès avait d’ailleurs laissé augurer un renouveau du football italien. Mais il apparaît plutôt aujourd’hui qu’il ne se soit agi que d’une simple éclaircie dans la nuit. Et que le déclassement guette.
C’est l’analyse faite par Arrigo Sacchi, le mythique entraîneur du Milan AC de la fin des années 1980 :…