Cet immense pays de l’Asie de l’ouest, situé au Moyen-Orient, appelé (Perse) dans le temps, bordé vers le golfe persique, est une république islamique et voisin de l’Afghanistan, Azerbaïdjan, Irak, Pakistan et le Turkménistan.
Ce vaste pays a une superficie d’un million 648.195 km2, et une population estimée à 84 millions 923.314 habitants. Il est dirigé par un guide suprême répondant au nom d’Ali Khameni et d’un président, Ebrahim Raîssi. C’est un pays fragmenté de plusieurs groupes ethniques (11) au total, avec un PIB nominal par habitant de 20.261,008 dollars, soit 20,71 “/. en 2022, avec seulement 3,64% de chômage.
Après Téhéran, la capitale, ce vaste territoire est divisé en 31 provinces, et c’ est la 28e puissance économique mondiale selon le PIB nominal. C’est également un pays membre de l’OPEP, (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole). Il est l’un des pays ayant la plus grande réserve de gaz naturel.
En coupe du monde, ce sera sa 6e participation après (1978, 1998, 2006, 2014, 2018). Contrairement à l’Italie, la sélection iranienne au surnom “Team Melli” était donc présente en phase finale du mondial en Russie en 2018. Cette sélection, actuellement se trouve sous la commande du technicien portuguais Carlos Queiroz (60 ans) et fait partie d’um groupe au mondial de Qatar, en compagnie du Pays de Galles, de l’Angleterre et des Etats-Unis. Considéré comme le petit poucet du groupe, la sélection iranienne débutera le tournoi mondial le 21 novembre face à l’Angleterre, favori numéro 1 du groupe. Elle jouera le 25 contre le Pays de Galles et le 29 face aux Etats-Unis.
Avec pour objectif d’atteindre les huitièmes de finale, Carlos Queiroz, surnommé le prince de Perse, pour avoir dirigé cette équipe pendant huit ans, entre 2011 et 2019, avec un état d’esprit irréprochable et un comportement de vrai leader, dans un schéma tactique spécifique 4-1-4-1. Il mise gros sur ces deux attaquants (Sardaz Azmoun, 27 ans, joueur du Bayer Leverkusen (All), la véritable star de l’équipe et surtout de Mehdi Taremi, l’avant-centre du FP Porto (Portugal), comme les deux principales attractions des Perses au tournoi.
Cependant sa participation à la plus grande fête du football est remise en cause.
La mort subite-suspecte de Mahsa Amini, la jeune iranienne de 22 ans dans la geôle, à Téhéran, le 16 septembre dernier, pour n’avoir pas porté de voile, a été dénoncée et condmnée par les différentes organisations et du Collectif des Femmes Iraniennes (CFI). Ce qui a provoqué une véritable levée de bouclier en Iran, où plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, bastonnées et emprisonnées par le gouvernement. Ces organisations et même la star de l’équipe iranienne de football “Sardar Azmoun”, sans crainte d’être évincé, avaient demandé à la Fifa d’exclure l’Iran du mondial, en signe de protestation. L’Ukraine et l’Italie, par la voix de leur ambassadeur à l’Onu, en ont formulé à la Fifa une demande de repêchage, si toutefois l’Iran aurait été exclue, suite aux demandes des organisations. Fort de tout cela, 10 équipes de la zone européenne (Allemagne, Angleterre, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Pays de Galles, Portugal, Norvège et Suède, deux absentes du mondial), ont envoyé une lettre commune à la Fifa, pour rappeler que” les droits humains sont universels et s’appliquent partout”.
Dans la foulée, Khalid Selman, l’ambassadeur de l’Iran pour le mondial, ex-joeur de football du pays, a fait savoir que toutes les règles seront appliquées pendant le mondial, particulièrement contre l’homosexualité,”haram”(interdit par l’islam), selon les prescrits du coran.
Nb : en phase éliminatoire de la zone asiatique, l’Iran avait infligé une sacrée raclée de 24 buts à 0 au Cambodge en match (aller/retour), (14-0 et 10 – 0).
Edddu Bernadotte